1951…
Un rapide tour d’horizon pour cette année 51.
Pour se mettre en train et se faire plaisir, un petit morceau plein de peps : « I got the blues » de T-Bone Walker, c’est parti…
Après ce joli petit morceau, 1951 marque le début du « Mc Cartisme », les époux Rosenberg sont condamnés à mort pour espionnage en faveur de l’URSS : ils sont accusés d’avoir communiqué les secrets de la bombe atomique. La guerre de Corée continue, et fin de l’état de guerre avec l’Allemagne !!!
Mais 1951 voit également la naissance de Phil Collins, Chris Réa, Ferhat Mehenni, Ace Frehley, Bonnie Tyler, Sting, Jaco Pastorius, entre autres.
Naissance d’un mythe également : mes amis guitaristes saluent l’arrivée de la Fender Télécaster. Il faut quand même préciser que celle-ci ne s’appelait pas « Télécaster » à sa naissance mais « Broadcaster ». La marque Gretsch qui avait déjà baptisé une de ses batteries « BroadKaster » a forcé Fender à changer de nom. Elle s’est d’abord appelée tout simplement Fender et par la suite elle a pris le nom de « Télécaster », nom qu’elle porte toujours aujourd’hui. Elle fût et reste une des guitares préférées des bluesmen, l’énumération de tous ses utilisateurs serait bien trop fastidieuse pour apparaître ici.
Parlons un peu musique, en France les sorties représentatives de la chanson française sont, entre autre : « Mexico » (Luis Mariano), « Un gamin de Paris » (Mick Micheyl), « Une demoiselle sur une balançoire » (Yves Montand), « Hymne à l’amour » (Edith Piaf), « Je hais les dimanches » (Juliette Gréco), « Chéris sois fidèle » (Tino Rossi) etc, etc
Aux USA, les charts concernant le Blues donnent le classement suivant : « Sixty Minute Man » (The Dominoes), « Rocket 88 » (Jackie Brenston), « Dust my broom » (Elmore james), « Cry » (Johnnie Ray), « Too young » (Nat King Cole), « Cold cold heart » (Hank Williams, Tony Bennett, Dinah Washington), « Glory of love » (Five Keys), « Three O’clock blues » (BB King), « Hey good lookin' » (Hank Williams), « How high the moon » (Les Paul & Mary Ford)…
On ne peut parler musique sans évoquer le cinéma ! Quelques chefs-d’oeuvre sont produits en 1951 : « Alice au pays des merveilles », « Un américain à Paris », « Un tramway nommé désir », « L’odyssée de l’African Queen », « Casque d’or », « Caroline chérie », « L’auberge rouge »…
Le Grand Prix du Festival de Cannes est décerné à « Miracle à Milan » de Vittorio de Sica, celui de Venise à « Rashôma » d’Akira Kurosawa, l’Oscar du meilleur film à « Un américain à Paris », l’Oscar de la meilleure actrice à Vivian Leigh (un tramway nommé désir), l’Oscar du meilleur acteur à Humphrey Bogart (l’odyssée de l’African Queen) et l’Oscar du meilleur réalisateur à Georges Stevens (une place au soleil).
Et finissons l’année comme nous l’avons commencée, avec un petit morceau en hommage à nos amis gallinacés… « Chicken Blues » – The Dominoes
Bon appétit et à bientôt…